Eau : les 5 réflexes d’un chantier exemplaire


Circularité
Décryptage
4 min
24/11/2023

La transition vers une gestion plus responsable de l’eau représente un défi, mais aussi une opportunité pour le secteur de la construction, l’une des industries les plus gourmandes en eau : 42 % des eaux utilisées sur un chantier sont gaspillées. Du mélange du béton au lavage des équipements en passant par le mouillage des surfaces sèches, l’eau est une ressource cruciale à toutes les étapes du processus de construction.

ÉCONOMISER LA RESSOURCE

Tenir compte de l’impact du climat et de la météo sur les opérations (ex. ne pas couler le béton par temps chaud pour ne pas avoir à trop arroser pour éviter les fissures).

Prévoir un équipement conteneurisé pour obtenir de l’eau potable à partir d’eau brute ainsi que des citernes d’eau de pluie pour les besoins du chantier.

MONITORER LES CONSOMMATIONS

Fixer des objectifs dans le programme d’exigence.

Placer des compteurs (eau potable et eau de pluie récupérée) sur la base vie* et équiper de compteurs d’eau les engins les plus consommateurs (fixes ou mobiles).

Déceler les postes engendrant des surconsommations en suivant le ratio entre la consommation d’eau de pluie et la consommation d’eau potable.

Communiquer auprès des travailleurs sur le chantier, en affichant les consommations du site.

Illustration des 5 réflexes d'un chantier exemplaire

GÉRER LES EAUX USÉES DE LA BASE VIE*

En l’absence de raccord possible au réseau d’assainissement, il est nécessaire de les traiter sur le chantier, par le biais d’une station d’épuration mobile, avant de les rejeter dans le milieu naturel.

TRAITER LES eaux de lessivage de voirie

Les eaux pluviales sont gérées en fonction de leur potentiel de pollution puis traitées en différentes étapes (débourbage, traitement des hydrocarbures, décantation, filtration, etc).

RéUTILISER Les eaux d’exploitation

Chargées en agrégats, sable, béton et en particules fines, elles nécessitent d'être traitées avant d’être réutilisées, pour le nettoyage du matériel par exemple.

* Construction éphémère servant à accueillir et protéger ouvriers et encadrants durant toute la durée du chantier.

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ÉCONOMISER LA RESSOURCE

Tenir compte de l’impact du climat et de la météo sur les opérations (ex. ne pas couler le béton par temps chaud pour ne pas avoir à trop arroser pour éviter les fissures).

Prévoir un équipement conteneurisé pour obtenir de l’eau potable à partir d’eau brute ainsi que des citernes d’eau de pluie pour les besoins du chantier.

Illustration des 5 réflexes d'un chantier exemplaire

GÉRER LES EAUX USÉES DE LA BASE VIE*

En l’absence de raccord possible au réseau d’assainissement, il est nécessaire de les traiter sur le chantier, par le biais d’une station d’épuration mobile, avant de les rejeter dans le milieu naturel.

* Construction éphémère servant à accueillir et protéger ouvriers et encadrants durant toute la durée du chantier.

Illustration des 5 réflexes d'un chantier exemplaire

TRAITER LES eaux de lessivage de voirie

Les eaux pluviales sont gérées en fonction de leur potentiel de pollution puis traitées en différentes étapes (débourbage, traitement des hydrocarbures, décantation, filtration, etc).

MONITORER LES CONSOMMATIONS

Fixer des objectifs dans le programme d’exigence.

Placer des compteurs (eau potable et eau de pluie récupérée) sur la base vie* et équiper de compteurs d’eau les engins les plus consommateurs (fixes ou mobiles).

Déceler les postes engendrant des surconsommations en suivant le ratio entre la consommation d’eau de pluie et la consommation d’eau potable.

Communiquer auprès des travailleurs sur le chantier, en affichant les consommations du site.

Illustration des 5 réflexes d'un chantier exemplaire

RéUTILISER Les eaux d’exploitation

Chargées en agrégats, sable, béton et en particules fines, elles nécessitent d'être traitées avant d’être réutilisées, pour le nettoyage du matériel par exemple.

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